Lors de ma dernière promenade, alors que je m’aventurais sur les sentiers sinueux bordant la prairie, mon regard a été soudainement captivé par des éclats de bleu vibrant. Ces fleurs sauvages, que je crois reconnaître comme de la chicorée sauvage, semblaient danser légèrement sous la caresse du vent. Leurs pétales délicats, d’un bleu tendre presque azuré, s’ouvraient généreusement vers le ciel, comme pour saluer la douceur de la journée.
Le contraste était saisissant : ce bleu pur, presque irréel, tranchait avec le vert profond et apaisant de l’herbe environnante. La prairie, encore humide de la rosée matinale, s’étendait à perte de vue, parsemée de touches de jaune pâle et de blanc ici et là, mais c’étaient bien ces étoiles bleues qui dominaient le paysage. Elles attiraient irrésistiblement l’attention, comme des joyaux épars sur un tapis d’émeraude.
Je me suis approché pour mieux les observer, et j’ai remarqué la finesse de leurs tiges, robustes malgré leur apparence fragile. Leurs feuilles, découpées et légèrement dentelées, s’accrochaient au sol avec une détermination tranquille. Autour d’elles, les herbes folles bruissaient doucement, et l’air était empli d’un parfum subtil, mélange de terre humide et de pollen.
Ces fleurs, si modestes en apparence, rappellent la beauté discrète mais tenace de la nature. Elles ne réclament ni soins ni attention, et pourtant, elles offrent chaque année ce spectacle éphémère, comme un rappel que la poésie se cache souvent dans les détails les plus simples. Je me suis surpris à sourire, ému par cette rencontre inattendue, et j’ai continué ma marche avec le sentiment d’avoir reçu un petit cadeau de la nature.
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