mercredi 29 octobre 2025

Mon hibiscus fleurit

 

Contre toute attente, mon hibiscus a décidé de fleurir à l’entrée de l’automne. Alors que la plupart des plantes ralentissent leur activité, ses bourgeons ont gonflé, et ses corolles se déploient maintenant avec une vitalité surprenante. Ce phénomène, bien que rare, n’est pas impossible : certaines variétés d’hibiscus, sensibles aux variations de température et d’ensoleillement, peuvent produire une seconde floraison en septembre. Un rappel que la nature ne suit pas toujours nos calendriers.





Si vous souhaitez découvrir 

quelques photos des feuilles de mon plaqueminier, 

suivez ce lien : 

https://ombreetsoleil.blogspot.com/



samedi 25 octobre 2025

Les fleurs des cyclamens

 


Elles sont toujours là, dans mon espace vert, les fleurs de cyclamens. Chaque automne, leurs pétales roses, violets ou blancs s’épanouissent avec une délicatesse obstinée, comme un rappel discret de la persistance de la vie. Leurs tiges fines se dressent entre les feuilles rondes, tachetées de motifs qui semblent dessiner une carte secrète, un langage que seule la terre comprend.



Je les observe depuis des années, ces cyclamens qui reviennent sans faille, année après année, comme des amis fidèles. Leurs fleurs, légèrement penchées, semblent chuchoter des histoires anciennes, celles des saisons passées, des mains qui ont retourné la terre pour les accueillir, des matins brumeux où leur fraîcheur contrastait avec l’air encore lourd de sommeil.

Elles résistent aux premières gelées, aux pluies soudaines, et même aux étés trop ardents qui ont, cette année, épuisé mes poiriers. Leur présence est une promesse : celle que la nature, patiente et tenace, sait toujours renaître. Et moi, penché sur elles, je me surprends à sourire, comme si chaque cyclamen était une petite victoire, un clin d’œil de la terre à celui qui prend le temps de la regarder.

Si vous souhaitez découvrir octobre,

suivez ce lien : 

https://ombreetsoleil.blogspot.com/



mercredi 22 octobre 2025

Des fleurs jaunes : rudbeckia

 

Chaque année, dès que les premières brises fraîches de septembre effleurent le jardin, mes rudbeckias jaunes s’épanouissent avec une générosité touchante. Leurs pétales dorés, semblables à des soleils miniatures, s’ouvrent timidement avant de s’imposer avec éclat, illuminant les massifs de leur lumière chaleureuse. Ces fleurs, robustes et résistantes, rappellent les étés indiens et les promenades dans les champs sauvages de mon enfance. 



Leur floraison marque aussi le retour des cyclamens, ces petits joyaux roses ou blancs qui pointent leur nez entre les feuilles, et annonce la danse des couleurs automnales. Je les observe chaque matin, comme un rituel : un café à la main, je savoure ce spectacle éphémère, ce dialogue silencieux entre la terre et le temps qui passe. Les rudbeckias, avec leur simplicité rayonnante, me rappellent que la beauté se niche souvent dans les choses les plus modestes.



Si vous souhaitez découvrir 

quelques photos de crocus de mon jardin, 

suivez ce lien :

https://ombreetsoleil.blogspot.com/



samedi 18 octobre 2025

Des roses de mon jardin

 

Malgré les nuits fraîches et les journées raccourcies, quelques rosiers persistent à fleurir dans mon jardin. Leurs boutons, plus rares, s’ouvrent avec lenteur, comme s’ils savouraient leurs derniers instants sous le soleil. Les roses d’automne, souvent plus petites et plus parfumées, sont aussi les plus précieuses : elles marquent la fin d’un cycle, avant que les tiges ne se préparent pour l’hiver. Je les observe avec tendresse, sachant que chaque pétale qui tombe est un peu de l’été qui s’en va.







Si vous souhaitez découvrir 

quelques photos de Marcevol, suivez ce lien :

https://ombreetsoleil.blogspot.com/



mercredi 15 octobre 2025

Fleurs bleues de la chicorée sauvage

 

Lors de ma dernière promenade, alors que je m’aventurais sur les sentiers sinueux bordant la prairie, mon regard a été soudainement captivé par des éclats de bleu vibrant. Ces fleurs sauvages, que je crois reconnaître comme de la chicorée sauvage, semblaient danser légèrement sous la caresse du vent. Leurs pétales délicats, d’un bleu tendre presque azuré, s’ouvraient généreusement vers le ciel, comme pour saluer la douceur de la journée.

Le contraste était saisissant : ce bleu pur, presque irréel, tranchait avec le vert profond et apaisant de l’herbe environnante. La prairie, encore humide de la rosée matinale, s’étendait à perte de vue, parsemée de touches de jaune pâle et de blanc ici et là, mais c’étaient bien ces étoiles bleues qui dominaient le paysage. Elles attiraient irrésistiblement l’attention, comme des joyaux épars sur un tapis d’émeraude.

Je me suis approché pour mieux les observer, et j’ai remarqué la finesse de leurs tiges, robustes malgré leur apparence fragile. Leurs feuilles, découpées et légèrement dentelées, s’accrochaient au sol avec une détermination tranquille. Autour d’elles, les herbes folles bruissaient doucement, et l’air était empli d’un parfum subtil, mélange de terre humide et de pollen.


Ces fleurs, si modestes en apparence, rappellent la beauté discrète mais tenace de la nature. Elles ne réclament ni soins ni attention, et pourtant, elles offrent chaque année ce spectacle éphémère, comme un rappel que la poésie se cache souvent dans les détails les plus simples. Je me suis surpris à sourire, ému par cette rencontre inattendue, et j’ai continué ma marche avec le sentiment d’avoir reçu un petit cadeau de la nature.

Si vous souhaitez découvrir quelques photos 

du lac de Vinça, suivez ce lien :

https://ombreetsoleil.blogspot.com/



samedi 11 octobre 2025

Les coings sont là !

 


Mon cognassier, d’ordinaire généreux, ne s’est presque pas chargé de fruits. Ses branches, habituellement courbées sous le poids des baies orange vif, restent presque nues, comme un arbre timide refusant de s’offrir. Sans doute les canicules de cet été en sont-elles responsables : le soleil, trop ardent, a brûlé les promesses de printemps avant même qu’elles n’éclosent. Les fleurs, fragiles et éphémères, n’ont pas résisté à la sécheresse, et les rares fruits formés ont avorté, desséchés par la chaleur implacable.




Les arbres, comme les hommes, ont leurs limites. Ils nous rappellent, à leur manière silencieuse, que la nature n’est pas une ressource inépuisable, mais un équilibre délicat, une danse entre le ciel et la terre. Mais j'ai eu le plaisir de photographier quelques coings sur mon arbre !

Si vous désirez découvrir quelques photos 

de fleurs, suivez ce lien :

https://ombreetsoleil.blogspot.com/




mercredi 8 octobre 2025

Des roches artistiques !

 


La nature ne se contente pas de peindre des paysages : elle sculpte le temps dans l’écorce des arbres, dessine des arabesques éphémères sur le sable avec le vent, et compose des symphonies de couleurs changeantes au gré des saisons. Son atelier est sans murs, ses toiles sont les ciels au crépuscule, ses pinceaux, les branches des saules pleureurs qui effleurent l’eau des étangs. Chaque matin, elle réinvente la lumière, chaque nuit, elle brode des constellations sur la voûte étoilée.

Mais son art exige de nous une attention patiente, presque contemplative. Il ne s’agit pas seulement de voir, mais de s’arrêter, de s’asseoir au bord d’un chemin et d’observer comment une feuille tombe, comment une fleur s’ouvre, comment l’ombre d’un nuage glisse sur la colline. La nature ne crie pas son génie : elle le murmure à ceux qui savent écouter le bruissement des herbes, le chant des oiseaux, le souffle du vent dans les roseaux.

Elle est aussi une artiste engagée, qui interroge notre époque. Ses installations sont parfois brutales : des forêts calcinées par le feu, des rivages souillés par les marées noires, des glaciers qui fondent comme des sculptures de glace sous un soleil implacable. Ces œuvres-là nous rappellent notre responsabilité, notre place dans ce grand musée à ciel ouvert.

Alors, oui, la nature est une artiste contemporaine  et nous, ses spectateurs privilégiés, devons apprendre à décrypter ses messages, à admirer ses chefs-d’œuvre éphémères, et surtout, à préserver son inspiration. Car son art, c’est aussi le nôtre : celui de vivre en harmonie avec ce qui nous entoure, de trouver la beauté dans l’instant présent, et de transmettre aux générations futures le goût de cette contemplation.






Si vous désirez découvrir quelques photographies 

de roches artistiques, suivez ce lien :

https://ombreetsoleil.blogspot.com/