Mes asters ont achevé leur danse colorée, refermant doucement leurs pétales sous les premiers frissons de l’automne. Leurs teintes vives—mauves, roses et blancs—ont illuminé le jardin pendant des semaines, attirant les derniers butineurs avant l’arrivée des jours plus courts. Maintenant, leurs tiges se courbent sous le poids des graines, promesses discrètes de renaissance.
Il me faudra patienter jusqu’au prochain automne pour les voir s’épanouir à nouveau, déployant leurs étoiles délicates comme un feu d’artifice végétal. En attendant, je me souviens de leur éclat, de leur résistance aux premières gelées, et de la façon dont elles ont égayé les matinées brumeuses.
L’attente, après tout, fait partie du charme des jardins : elle nous apprend à savourer chaque saison, chaque cycle, et à apprécier davantage le retour des couleurs quand elles reviennent, plus belles que jamais.
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