mercredi 26 novembre 2025

Toulouse : le Pont Neuf

 

Classé monument historique, le Pont Neuf est un chef-d’œuvre d’ingénierie de la Renaissance. Ses arches en plein cintre, ses avant-becs triangulaires et ses balustres de pierre calcaire témoignent du savoir-faire des artisans de l’époque. Contrairement aux ponts médiévaux, souvent étroits et pentus, il fut conçu pour faciliter le passage des chariots et des piétons, symbolisant l’ouverture de Toulouse sur le monde.






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des feuilles du figuier en automne, 

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samedi 22 novembre 2025

Feuilles et roches en automne

 


Avez-vous déjà remarqué, au détour d’un sentier ou d’un chemin de campagne, que certains rochers semblent avoir été sculptés par une main invisible ? Leurs courbes, leurs angles, leurs aspérités évoquent parfois des silhouettes familières : une tête penchée, le profil d’un animal endormi, ou même le buste d’un personnage mythique. Ces formes, nées de l’érosion et du temps, transforment la pierre en une œuvre d’art, offerte au regard de ceux qui savent s’arrêter et observer.


Et que dire des feuilles mortes, ces fragments de vie qui, une fois détachés de leur branche, s’abandonnent au sol comme des esquisses jetées par un artiste distrait ? Leurs contours déchiquetés, leurs couleurs fanées, leurs superpositions aléatoires composent des tableaux abstraits, dignes des plus grandes expositions d’art contemporain. Chaque feuille devient une touche de peinture, chaque amas un collage inattendu, où la nature elle-même se fait créatrice.

Ces détails, souvent ignorés, rappellent que la beauté ne se limite pas aux musées ou aux galeries. Elle est là, sous nos pieds, à portée de regard, dans le jeu des ombres et des lumières, dans la danse des éléments. Il suffit parfois de s’accroupir, de ralentir le pas, pour découvrir que le monde est une toile infinie, et que chaque rocher, chaque feuille, porte en lui une histoire à déchiffrer.



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mercredi 19 novembre 2025

Le chêne laisse tomber ses glands

 

Oui, c'est bien cette saison magique, l'automne, qui s'installe avec douceur et générosité. Les chênes, ces géants bienveillants, se parent de teintes chaudes et laissent tomber leurs glands en une pluie discrète et régulière. Sous leurs branches, le sol se couvre alors d'un tapis naturel, une mosaïque de petits trésors bruns et luisants qui crissent sous les pas.


Ces glands, symboles de force et de renaissance, sont bien plus que de simples fruits : ils nourrissent la forêt et ses habitants. Les écureuils s'affairent pour les cacher, les sangliers fouillent le sol pour s'en régaler, et les geais bleus, avec leur cri caractéristique, en transportent dans leur bec pour les stocker en prévision de l'hiver. C'est tout un écosystème qui s'anime autour de cette manne saisonnière.


Pour l'observateur attentif, cette chute de glands est aussi un spectacle poétique. Elle marque le rythme des saisons, rappelant que la nature, même dans son apparente quiétude, est toujours en mouvement. Les glands, une fois germés, donneront peut-être naissance à de nouveaux chênes, perpétuant ainsi le cycle de la vie.


Et puis, il y a cette odeur particulière, ce mélange de terre humide, de feuilles mortes et de bois, qui accompagne cette période. Une fragrance qui évoque les promenades en forêt, les souvenirs d'enfance, et cette sensation de plénitude que procure l'automne.

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samedi 15 novembre 2025

Des coussins de belle-mère

 

Ah, ce fameux « coussin de belle-mère » ! Son nom seul fait sourire, tant il évoque une ironie tendresse : qui oserait s’asseoir sur ces boules hirsutes, armées de mille aiguilles acérées comme des gardiennes inflexibles ? Certes, ses épines, fines et acérées, dissuadent toute étreinte trop familière. On imagine aisément la grimace du distrait qui, séduit par sa rondeur apparente, oserait s’y abandonner… La nature, ici, a son humour : elle offre un siège, mais le garnit de piques pour rappeler que la beauté se mérite parfois !


Pourtant, malgré, ou grâce à cette armure redoutable, le coussin de belle-mère séduit irrésistiblement le regard. Ses formes généreuses, presque sculpturales, s’étalent,, avec une élégance géométrique, sur les sols caillouteux. Ses côtes bien dessinées, striées de motifs symétriques, captent la lumière et jouent avec les ombres, comme une œuvre d’art abstraite posée là par un peintre minimaliste. Et puis, il y a ces touffes de poils dorés, ces « cheveux » jaunes ou brunâtres qui couronnent ses aréoles, lui donnant des allures de vieux sage coiffé par le vent du désert.


En novembre, quand la plupart des plantes se préparent au repos hivernal, lui, reste debout, imperturbable. Il défie la sécheresse, le froid, et même l’indifférence des passants pressés. Ses couleurs, ce vert bleuâtre, presque métallique, rehaussé de reflets dorés, contrastent avec la grisaille des galets et la terre craquelée. Il devient alors une oasis visuelle, un point d’exclamation dans le paysage


Et que dire de ses fleurs, quand elles daignent apparaître ? Discrètes, presque timides, elles émergent comme un secret bien gardé entre les épines. Roses, jaunes ou blanches, elles rappellent que cette plante, sous ses airs revêches, cache une douceur insoupçonnée.


Le coussin de belle-mère, en somme, est une leçon de résilience et de paradoxes. Il enseigne que la beauté peut se nicher dans l’austérité, que la protection n’exclut pas la grâce, et que même dans les milieux les plus hostiles, la vie sait se faire remarquer, à condition de savoir regarder. Alors oui, il pique, il intimide, mais il fascine. Et c’est bien pour cela que les passants, malgré tout, s’arrêtent… pour l’admirer de loin.

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de fleurs en automne, 

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mercredi 12 novembre 2025

Les fleurs du néflier du Japon

 

Au cœur de ce novembre doux et inattendu, les fleurs du néflier du Japon ont enfin éclaté sous les caresses du soleil. Leurs pétales, d’un blanc pur teinté de rose pâle, s’épanouissent en une myriade d’étoiles délicates, comme un dernier souffle de printemps avant l’arrivée de l’hiver. Leur parfum subtil, à la fois fruité et légèrement épicé, flotte dans l’air frais, mêlé aux effluves de terre humide et de feuilles mortes.


Autour de ces fleurs tardives, les derniers butineurs s’affairent avec une énergie surprenante. Les abeilles, alourdies par le pollen, bourdonnent avec persévérance, tandis que les papillons, aux ailes fragiles, dansent d’une fleur à l’autre, profitant de cette manne inattendue. Même les mouches, moins gracieuses mais tout aussi déterminées, participent à ce ballet automnal.



Ce spectacle éphémère rappelle que la nature, même en cette saison de déclin apparent, sait offrir des moments de grâce et de résilience. Les fleurs du néflier, en défiant le froid naissant, semblent murmurer une promesse : la vie persiste, même quand tout semble s’endormir.

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du ciel et de branches en automne, 

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samedi 8 novembre 2025

Les fleurs du yucca

 

Le temps des yuccas touche à sa fin. Leurs longues hampes florales, dressées vers le ciel comme des chandeliers naturels, commencent à s’incliner sous le poids de l’automne. Les clochettes blanches, si pures et délicates, oscillent doucement au gré du vent, avant de se détacher une à une pour rejoindre la terre en une pluie silencieuse. Chaque pétale qui tombe est comme un adieu, une note légère dans la partition de la saison qui s’achève.



Leur floraison, aussi éphémère qu’éblouissante, a illuminé le jardin de sa blancheur immaculée, attirant les abeilles et les papillons dans une danse joyeuse. Maintenant, il ne reste plus qu’à contempler cette chute lente, presque sacrée, et à se souvenir de leur grâce, en attendant leur retour l’an prochain.



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de palmiers du Barcarès, 

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mercredi 5 novembre 2025

Des roses dans mon jardin

 

Ce matin, en arpentant le jardin, j’ai remarqué que le vieux rosier, celui que ma grand-mère appelait « la reine des neiges », refusait de s’endormir. Malgré les nuits froides et les gelées précoces, il arbore encore quelques roses immaculées, presque irréelles. Leurs pétales, légèrement crispés par le froid des nuits, gardent une douceur veloutée au toucher. Je me suis approché pour humer leur parfum : une fragrance très discrète, à la fois sucrée et boisée, qui évoque les bouquets d’autrefois. À son pied, les cyclamens, déjà en fin de floraison, forment un petit tapis coloré, comme pour saluer ces dernières roses avant l’arrivée de l’hiver.




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des roses rouges de mon jardin, 

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